La nouvelle ruée vers l’Ouest dope l’immobilier en Nouvelle Aquitaine
Confinés chez eux à cause de la pandémie de Covid-19, les Français ont eu deux mois pour se rendre compte de tous les défauts de leur domicile et de leur environnement. Pollution, mauvaise aération, manque d’espace, pas de balcon… De nombreux citadins, encore choqués, envisagent désormais de quitter la ville, pour se lancer à la recherche d’un bien qui leur offrirait un meilleur environnement. Les futurs acquéreurs suivent une tendance déjà ancrée chez leurs aînés, et partent à la conquête du Sud-Ouest pour trouver un logement plus adapté à leurs besoins de nature et de connexion.
Une envie générale de retour au vert
Le confinement : révélateur d’un manque d’espace
En ce début d’année 2020, l’épidémie de coronavirus s'est installée dans le quotidien des français et a pris de l’ampleur, jusqu'à paralyser une grande partie du territoire. La sentence est tombée comme un couperet : à partir du 17 mars, les citoyens devaient se confiner à leur domicile. Pour les citadins, souvent logés dans de petits espaces, ce fut la panique. Selon une étude d’Orange, près de 1,2 million de Franciliens se seraient enfuis du Grand Paris entre le 13 et le 20 mars !
Malheureusement, ceux qui n’avaient pas la chance de posséder une maison secondaire, ou d'avoir de la famille pour les accueillir à la campagne, n’ont pas eu d’autres choix que de rester chez eux. Ainsi, selon un sondage Ifop pour Consolab, 36 % des Français se sont retrouvés confinés en appartement, dont un tiers sans accès à l’extérieur (balcon, jardin, terrasse…). Un quotidien souvent compliqué à gérer, surtout avec de jeunes enfants qui avaient l’habitude de s’amuser au grand air, dans les cours de récréation.
Les projets immobiliers ont tous été stoppés durant cette période de pause nationale, mais, selon une étude réalisée en avril auprès de 2 500 candidats-acquéreurs, par SeLoger et l’Observatoire du Moral Immobilier, plus de la moitié d’entre eux devraient reprendre immédiatement après le déconfinement. Pour les autres, il faudra patienter quelques semaines de plus : 7 % reprendront au mois de juin, 11 % l’été et 17 % la rentrée.
Entre télétravail et besoin d'espace : les Français revoient leurs critères
Le bilan de cette expérience est révélateur : de nombreux Français ressentent le besoin impérieux de changer de logement, dans le but de vivre mieux dans un environnement plus spacieux et plus vert. Un sondage mené par OpinionWay pour Artemis, transcrit cette envie commune en chiffres en nous apprenant que 11 % des Français ont désormais pour projet d’acheter une maison avec jardin. Parmi eux, 24 % sont de jeunes actifs (24-35 ans) et 15 % sont issus de la région parisienne, particulièrement touchée par la pandémie.
Selon l'étude de SeLoger, c’est dorénavant un Français sur trois qui désire trouver un logement au calme, en contact avec la nature. Et 17 % des sondés auraient aussi changé d’avis quant au besoin de proximité entre leur domicile et leur lieu de travail, un critère considéré auparavant comme primordial. En effet, le télétravail semble avoir ouvert de nouvelles portes pour de nombreux salariés français, qui n’avaient encore jamais eu l’occasion d’exercer leur activité hors de leur bureau. D’après les agences immobilières concernées, certaines régions auraient vu leur taux de demandes doubler pour les biens tels que les maisons situées à la campagne.
Évidemment, il est peu envisageable pour beaucoup de changer totalement leurs habitudes du jour au lendemain. Les logements les plus prisés sont donc ceux qui allient le confort nécessaire à une activité professionnelle à domicile, l’accès aux réseaux internet haut débit, la proximité des transports, des écoles et des loisirs avec des espaces extérieurs agréables.
La Nouvelle-Aquitaine : une région prisée, aux multiples avantages
Pourquoi les jeunes acquéreurs sont-ils attirés par la région ?
La Nouvelle-Aquitaine attirait déjà les seniors, intéressés par les nombreuses infrastructures régionales dédiées à la santé et au bien-être, notamment les cures thermales et la thalassothérapie. Aujourd’hui, le Sud-Ouest séduit également les jeunes actifs, nouveaux arrivants post COVID-19 sur le marché de l’immobilier. Selon leurs critères d’après confinement, ils recherchent un logement qui leur apportera le parfait équilibre entre la nature et le travail.
Les futurs acquéreurs se disent conquis par la diversité des paysages de la Nouvelle-Aquitaine : des plages de l’océan Atlantique aux pistes de ski des Pyrénées. En contraste avec cet environnement préservé, la région attire également d’importants acteurs économiques et possède un fort patrimoine culturel : un soulagement pour les habitués de la vie citadine qui craindraient de se sentir isolés ! Ces derniers peuvent alors se rassurer, même en campagne l’accès à la ville n’est jamais trop éloigné, ce qui leur permet de maintenir leur activité professionnelle dans les meilleures conditions.
Les personnes devant se déplacer pour leur activité se disent satisfaites du réseau routier qui irrigue de nombreuses communes, notamment via les autoroutes. Quant aux fidèles des transports en commun, ils pourront compter sur les lignes TGV, TER et les services locaux de bus bien développés.
Où s'installer pour avoir accès à la nature tout en restant connecté ?
Ceux qui souhaitent se réorienter vers "la campagne" sans pour autant renoncer à une vie sociale de qualité, se plairont dans les villes à taille humaine comme Dax, Orthez ou encore Pau. Cette dernière, a d’ailleurs été élue "troisième ville de France où il fait bon vivre" d’après une enquête de l’Express menée en 2019.
Ces trois agglomérations présentent aussi un intérêt budgétaire incontestable puisque les prix moyens y sont sensiblement moins élevés que sur le littoral. Ainsi, le prix moyen au mètre carré pour l’achat d’une maison à Dax est de 1833 €, Orthez 1212 € et Pau 1960 € tandis qu’en comparaison la ville côtière de Soorts-Hossegor est à une moyenne de 5164 €. Le constat est le même pour les appartements (2170 € à Dax, 1308 € à Orthez, 1633 € à Pau) qui sont trois à quatre fois moins chers qu'à Soorts-Hossegor (5696 €) !
De plus, les communes qui les entourent offrent elles aussi de belles prestations en termes de qualité de vie (transports, nature, écoles, patrimoine…) avec des tarifs toujours plus intéressants. Parmi les plus prisées, on retrouve Salies-de-Béarn située entre Pau et Bayonne, et Saint-Vincent de Tyrosse, entre Bayonne et Dax. Saint-Faust et Brassempouy se font encore discrètes, mais gagnent en popularité avec l’essor immobilier que connaît actuellement la région. Au Sud des Landes, un territoire aux paysages variés et à la gastronomie réputée attire aussi de nombreux acheteurs : la Chalosse. Ce terroir authentique qui a su préserver ses traditions festives regorge de petites cités accueillantes, telles qu’Amou, Hagetmau ou Ossages.
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